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Après une semaine sans nouvelle, nous voilà revenu de la Great Keppel Island, une des innombrables iles qui font face à la grande barrière de corail. On est partit à 4 français. Il y avait Nicolas et Julien, deux copains de Jérome, Jérôme donc, et moi. Départ mercredi à 5h du mat direction l’aéroport. Et oui, la barrière de corail c’est pas tout près de Brisbane ! 1000km plus tard nous voilà à Rockhampton où nous prenons un taxi puis un ferry pour enfin arriver quelques heures plus tard sur la Great Keppel Island. Et là… J’ai pu enfin savoir ce que c’était de passer de l’autre côté de la carte postale Les palmiers, la mer turquoise, le ciel bleu, le sable blanc et fin, alala…… On s’installe dans l’YHA (l’auberge de jeunesse) et direction la plage, mais là la drame s’abat sur nous : il pleut ! Dégouté, une journée complète où il ne fait que pleuvoir et nous qui paniquons que se soit la même chose toute la semaine…

Mais non, le lendemain il fait beau à en crever et on va se jeter dans la mer avec masque et tuba pour faire ce qu’ils appellent du snorkeling (on comprend mieux d’où vient le nom des Snorkies 😉
Dans la mer, et ben il y a de beaux coraux, des poissons multicolores, des tortues (!!) magnifiques qui nagent gracieusement dans l’eau transparente… Nicolas et Julien ont même la chance de voir un requin ! 😉 No worry, on nous a averti qu’ils ne sont pas dangereux dans ces eaux (bon j’avoue, on a beau le savoir, ça fait toujours aussi peur d’agiter ces palmes dans l’eau sans savoir ce qui se trame en dessous !) On a pris des photos sous marines avec un petit appareil kodak jetable étanche, j’en mettrais quelques unes quand je les aurais développées et scannées.

Les jours passent (à peine 5) mais on a l’impression d’être là depuis tellement plus longtemps… Plongée, bronzette à l’ombre des palmiers, ramassage de coquillages, farniente, dodo. Et puis même le soir c’est agréable puisqu’il la température est toujours – parfaite -. Il ne fait pas trop chaud, juste ce qu’il faut, et ça c’est génial !!

Bon j’arrête mon blabla ici, on va partir au ciné pour voir Kingdom of heaven (il est 20h20 ici), je vous laisse donc baver sur les quelques photos que j’ai postée ici.

Moi sur une plage paradisiaque

Un ciel un peu chargé, mais ouaaah quand même

De l’eau plus transparente qu’en Normandie…

Un coucher de soleil « banal », tralala

La faune local : un Opossum, petit animal nocturne tout mignon (les écureuils de là bas)

Un oiseau au bec jaune qui faisait un footing

Nicolas faisant du snowboard de mer (on était venu à 4)

LE symbole ultime des vacances. Vous pouvez admirer un Jérôme faisant le touriste en bas 😉

Moi dans une carte postale

Aujourd’hui petite ballade en ville pour plusieurs choses : me créer un compte bancaire australien, acheter une carte SIM qui permet d’utiliser des « pre-paye cards » (l’équivalent de nos Mobicartes), acheter des cartes postales, aller à l’office du tourisme pour avoir un plan de la ville etc.

Je m’étonne de la facilité avec laquelle on peut faire tout ça, moi qui me demandait comment j’allais m’y prendre… Créer un compte ne prend que 15mn, on donne son numéro de téléphone, son adresse et en gros c’est bon. Par contre pour les histoires de cartes pré-payées, j’ai pas tout compris à ce que la vendeuse essayait de me dire mais je crois que même en français j’aurais pas compris non plus

Brisbane est une ville très agréable, et en plus, coïncidence, on trouve beaucoup de pub irlandais (il y en avait même un qui s’appelait Kilkenny, la ville où je suis passé quand j’étais en Irlande). Il y a plein de boutiques, de zones commerciales style Vélizy (à s’y méprendre parfois, sisi !). Les rues sont organisées à la New Yorkaise, c’est à dire en blocs parallèles, et ça franchement c’est chiant parce que du coup toutes les rues se ressemblent. Pas facile non plus de se fier aux noms des rues quand elles s’appellent toutes « Queen Street », « Elisabeth Street », « George Street » etc.

Le truc hallucinant surtout, c’est l’honnêteté des gens ! On entre dans le métro et la personne chargée de vérifier les tickets dors toujours à moitié ou alors s’en fout complètement. On pourrait donc ne jamais payer. Autre exemple, je me suis presque retrouvé à entrer dans une salle de cinéma sans payer parce que la sortie de l’ascenseur du centre commercial donnait devant les salles. J’ai mis un moment à m’apercevoir que les guichets étaient complètement à l’ouest !

Pour finir ce dernier article avant de partir demain, je dirais que Brisbane c’est une ville où jamais je ne m’imaginerais agressé. C’est une grande ville, mais paisible… C’est génial !

La ville où je me trouve c’est Brisbane (situé sur la côte Ouest de l’Australie, 1000km au dessus de Sydney). Le décalage horaire est de 8h et on est en avance. Mais si on veut pas se prendre la tête à « calculer », il y a ce site très bien fait qui donne l’heure de là bas à la seconde près: Horloge parlante

Moi j’ai qu’une chose à dire : je verrais Starwars Episode III 8h avant vous !! 😉

Les autres nouvelles c’est que l’on part en avion à la barrière de corail demain matin. Il y a aura Jérôme, 2 autres français et moi. On reste là bas une semaine donc je ne mettrais pas de mise à jour d’ici là, voilà voilà.

Mais après je vous promet de belles photos ! La barrière de corail c’est la 8eme merveille du monde il parait, le seul problème c’est qu’elle est sous l’eau.. Je vais essayer d’avoir un petit appareil jetable qui va sous l’eau et ensuite il faudra que je trouve un scanner pour vous envoyer les photos, la galère !

Je suis pressé pressé d’y être en tout cas !

Bien arrivé en Australie par 24° au sol et ciel bleu parsemé de quelques nuages. Ensuite contrôle des papiers, jeter vite fait les bouts de sandwichs qui me restaient du voyage (ils ne veulent surtout pas de la bouffe étrangère dans leur pays à cause des maladies etc – c’est un peu des paranos sur les questions d’hygiène, comme dans tous les pays anglo-saxons -). Je prend un taxi et 20mn après j’arrive au 22 Alexander Street, dans Taringa (c’est le nom d’un quartier situé à 5km du centre ville). Jérôme habite ici avec 3 autres colocataires, Rob, Grant et Andy (qui parle parfaitement français d’ailleurs). La maison est agréable, lumineuse, un peu rustique, et la déco est très masculine 😉 En plus de ça les fourmis ont envahies les 2 poubelles de cuisine (on peut voir toute la colonie qui a crée une véritable autoroute le long des plinthes).

Début d’après midi, on part se balader. Le truc bien c’est que les transports en communs sont loin d’être aussi cher qu’en France : on paye à peine 3 dollars pour un ticket valable la journée et pour tous les moyens de transports, bus, train, et ferry (le ferry c’est une sorte bateau-bus qui se trouve sur le fleuve Taringa). Ce qui me surprend toujours un peu à l’étranger, c’est de voir que tant de choses sont finalement exactement les mêmes qu’en France. Une ville australienne, ben c’est une ville normal : y a du macadam par terre, des boutiques souvenirs, des jeunes qui font des sondages etc. Les grandes différences on va dire, c’est que tous les bâtiments sont neufs, aucun ne transpire l’histoire ou ne semblent avoir plus de 50 ans (faut dire, l’Australie n’a aucune histoire !) et que les gens ont tous l’air d’être en vacances ! Le temps est splendide aujourd’hui, une de ces journées qu’on apprécie tant à Paris où il ne fait ni trop chaud ni trop froid, juste ce qu’il faut de vent et de soleil.

Mais il y a un hic… A 18h la nuit tombe et c’est comme ça toute l’année ! Là c’est clair, quand on apprend ça on est bien dégouté.

Bon, je tiens à préciser que j’ai tapé ce texte dans l’aéroport de Hong Kong et que j’avais pas dormi depuis 2 jours, donc faut m’excuser le style… Fatigué (« I was pist off ! » comme ils disent)

Journée de malade… J’arrive à Hong Kong à 7h00 du matin heure locale, mais pour moi il est encore 1h00 du matin, heure de Paris. Je m’énerve sur la machine à faire du change, je cherche une consigne pour déposer le portable (je vais pas me trimballer toute la journée avec ses 5kg sur le dos – et si en plus on m’avait dit ce que je ferais comme marche ce jour là…).

Ensuite le truc bien, c’est qu’il y a un train dans l’aéroport qui ne sert qu’à desservir HK, je le prend, et hop, en 20mn je suis dans le centre ville « bourgeois » de la ville (en voyant le reste de la ville on comprend vite pourquoi ça l’est). Je m’éloigne donc timidement de la gare en essayant de repérer le chemin de retour (ça risque de servir me dis-je) et en fin de compte je m’éloigne de plus en plus au hasard des rues (de toute façon j’ai 13h à tuer…). Je passe à travers quelques jardins au style résolument anglais. 2ème constatation : il fait chaud ! C’est franchement étouffant, limite je me serais mis torse nu, mais je n’ai pas voulu effrayer les autochtones 😉

Toujours décidé, je marche, je marche et je tombe alors sur un truc touristique. Comme franchement j’ai que ça à foutre, je me lance dans ce truc, cette espèce de tramway qui vous emmène sur les hauteurs. D’après les panneaux : c’est bien ! Bon ok.Et c’est vrai, ça valait le coup… Déjà ça fait peur, on se demande comment ce vieux tramway va réussir à grimper la pente à 45° (j’exagère pas, ça fout les jetons), et pourtant il le fait. Il s’arrête même à des stations en pleine pente, avec moi qui m’agrippait un peu par réflexe à mon dessous de fauteuil. Et là haut, une vue magnifique ! Les photos parlent d’elle même ! J’avais pris un retour par le même chemin mais je me décide à descendre à pied parce qu’un chemin a l’air d’avoir été balisé. Le problème, c’est qu’à mi-hauteur le chemin disparaît et c’est débrouille toi bibi dans Hong Kong pour trouver Charlie (c’est à dire l’endroit d’où le tramway était partit). Je ne m’inquiètes pas trop, au début c’est vrai ça fait un peu peur tous ces gigantesques gratte-ciel qui se ressemble tous, mais le truc c’est qu’il y a la mer, et je sais où elle est. Si j’ai un problème je n’ai qu’à longer la cote et je trouverais forcément la gare du début.

Je m’arrête dans un jardin botanique et j’essore mon tee shirt absolument immonde tout en récupérant un peu de toute cette descente. Puis je repars, regarde les animaux, et me ré-assoie un peu plus loin. PUIS je repars et je m’assoie sur un autre banc (je sais c’est passionnant, mais il me restait encore 8h à tuer). Et ainsi de suite, j’essaie tous les bancs de la ville, de jardin en jardin, jusqu’au port où j’attends simplement que le soleil se couche. Mon prochain but sera de remonter dans ce tramway et de faire des photos de HK la nuit vue de haut.

Et voilà, je suis au pied du mur, prêt à partir. Pas de stress à l’horizon, juste l’excitation de me dire que ce matin j’étais à Intermarché et que ce soir je serais à Hong Kong, c’est quand même fou ! Moi qui suis encore à m’étonner des possibilités d’internet, ça aussi j’avoue que ça me laisse rêveur.

Finalement, après pas mal d’essais, je dois me résigner à prendre mon ordi portable dans le bagage à main et non pas dans celui de soute… Je voulais éviter d’avoir à me le trimballer à HK, mais tant pis ! J’essaierais de trouver une consigne. L’avantage c’est qu’il y aura surement le wifi dans l’aéroport et que je pourrais aller sur internet

Bon, voilà le programme de ces 2 prochains jours : l’avion décolle de CDG à 14h et arrive 12h plus tard à HK, soit à 8h du matin heure local. Ensuite je bulle toute la journée là bas en attendant l’avion de 23h30 qui ira à Brisbane. J’arriverais 8 heures plus tard, à 10h00 du matin (heure de Brisbane) le samedi 7 mai. En France il sera donc 2h du matin, voili.

J’ai mes billets !!!!! que dire de plus ?? Ben, j’ai mes billlllleeeeets !!!!!!!!!!!!!! J’ai failli les payer 2 fois ces billets mais l’affaire est réglée, ils m’ont remboursé et se sont excusé d’avoir confondu la première lettre de mon nom (j’avais deux réservations avec chacune une orthographe différente). Je soupire de soulagement et je profite de ce blog que je viens de créer pour vous en faire part, génial non ?

L’aller/retour coute 1060 euros. On peut s’en tirer pour moins cher, soit 970 euros, mais dans ce cas le retour devra se faire dans les 6 mois (en effet, on peut modifier la date de retour, c’est pratique). J’ai préféré prendre mes précautions avec ce retour valable un an pour la simple raison qu’on ne sait jamais… Après 6 mois passés là bas je commencerais soit à être totalement dégouté, soit à véritablement profiter d’un bon niveau d’anglais (non je ne pense même pas aux Australienne 😉

Je pars le 5 mai et je ne pense pas écrire de nouveaux messages d’ici là, sauf peut être la veille quand je serais en stress ou accroché au plafond.