Tout d’abord on vous remercie tous chaleureusement pour vos commentaires qui nous motivent à écrire et qui nous rappellent qu’il y a des gens qui pensent à nous de l’autre côté de la Terre, merci !!!!
5 jours sans nouvelles… C’est parce qu’on aime se faire désirer nous !!
Mardi 1er Avril (aucun poisson en vue) :
Ce jour là Adrien doit faire son premier essai pour son (futur) boulot. Je me rends donc au boulot absolument pas stressé (sisi c’est vrai) et je joue les experts en infographie histoire de compenser mon anglais encore bredouillant. Apparemment mon travail plaît (malgré la pauvreté du matériel fourni…) et on me demande donc de revenir vendredi histoire de régler entre-temps une formalité liée à mon visa. En effet, Milène et moi avons un visa électronique, c’est à dire que celui-ci est lié au numéro de notre passeport au niveau informatique, mais aucune preuve matérielle ne l’atteste. Mon employeur, apeuré à l’idée d’engager un travailleur clandestin, tiquait…
Pour ce qui est du boulot de mon point de vue, on peut dire que ce que j’en ai retenu c’est le silence pesant qui a régné pendant les 9 heures de travail : aucun employé n’a émit un son… Le boulot reste intéressant sinon (infographie classique: brochures, menus de restaurants, et même publicités pour le cinéma !).
Le soir même nous nous sommes rendu à une deuxième visite pour une collocation. Résultat : une chambre minuscule, vide (même pas de lit), maison toute petite (on aurait été nez à nez toutes les 2 minutes).
Milène qui avait passé la journée toute seule commençait à désespérer de trouver notre futur chez nous (et un emploi avec…), on est donc partit se chercher de l’autre côté de l’Harbour Bridge un petit endroit sympa pour manger histoire de se réchauffer le cœur.
Et Milène n’a pas été déçue par le « Seafood cafe » (restauration rapide de fruits de mer) que nous avons trouvé, au menu : salade de poulpes avec un quart de poulet croustillant, miam miam. Moi j’ai préféré pas prendre de risque : poulet burger ! Après ça on s’est dit qu’un verre de vin ne pourrait pas nous faire de mal, on vagabonde alors dans les rues longeant la côté Nord de la baie à la recherche du pub idéal, pour finalement s’arrêter devant un restaurant italien qui nous parut très agréable. Le patron s’empresse de nous aborder (très gentiment et en français s’il vous plait !) et sur notre bonne bouille, accepte de nous laisser une table uniquement pour boire contrairement à la loi australienne qui interdit aux restaurateurs de servir de l’alcool non accompagné de nourriture. Une fois cette bonne bouteille de vin australien finie, nous voilà repartit pour notre ballade nocturne le long du quai. On s’arrête sur un banc pour prendre quelques photos de l’Opéra de ce nouvel angle, et là…
Un feux d’artifice magique absolument pas prévu vient éclairer le ciel australien…
Mercredi 2 Avril :
Le matin, direction le bureau de l’immigration pour apposer sur nos passeports les fameuses étiquettes attestant de notre visa. Rien de plus facile, l’administration australienne est très efficace et organisée (contrairement à un pays que nous connaissons bien). De retour à l’auberge, nous tentons une énième recherche de collocation sur internet. Une annonce nous paraît intéressante, coup de fil rapide, visite proposée dans la journée, on file vers cette nouvelle destination !! Le propriétaire habite un duplex à Vaucluse (banlieue de Sydney), il a l’air de nous apprécier, il fixe le prix, nous acceptons : voilà, nous aurons un chez nous vendredi !! La caution lui est donnée en main propre, de même que le futur loyer de la semaine (c’est ça le système australien, pas de paperasserie, uniquement de la confiance et du respect). On vous parlera de la colloc plus en détail dans un prochain article.
Sur cette bonne affaire accomplie, nous partons en direction de Watsons Bay. Milène qui a toujours quelques CV sur elle, en dépose un négligemment dans un institut de beauté qui était sur notre chemin. Et là Milène semble faire forte impression, la responsable lui propose donc un entretien (téléphonique) vendredi !!
Nous voilà à Watsons Bay.
Agrandir le plan
Cela se passe de commentaire, voici donc quelques photos de ce magnifique bout de côte qui se situe à la pointe Sud de l’entrée de la baie de Sydney :
Jeudi 3 Avril :
La journée la plus inactive de tout notre séjour, on avait bien besoin de se reposer (c’est pour ça aussi qu’il y a eu peu d’articles sur le blog récemment : chaque soir on essayait de s’y mettre, mais la fatigue l’emportait à chaque fois…)
Vendredi 4 Avril :
Alors qu’Adrien débuta sa première vraie journée de boulot ce jour là, Milène, elle, passa sa journée à stresser !! Elle attendait le coup de téléphone fatidique de la responsable de l’institut qui devait l’appeler à 16h. Premier coup de téléphone en anglais, et de première importance en plus ! Milène, seule, au milieu du Botanic Garden, se fit son petit repas, révisa méticuleusement son anglais « esthétique », étudia la vie des oiseaux du parc et commença à attirer les perroquets.
Il est 4h10, la responsable doit appeler dans les minutes qui viennent, tout va presque bien… Jusqu’à ce que les perroquets attaquent Milène !! (ceci est une histoire vraie, sisi)
Un perroquet lui saute sur la tête, Milène prise de panique se lève en sursaut en s’éloignant de ses affaires.
Mais le téléphone est resté avec, elle décide donc de revenir vers lui mais un perroquet lui barre le chemin et semble ne pas vouloir la laisser passer. Milène essaie de forcer le passage tandis que le perroquet s’avance de plus belle en donnant des coups de becs dans l’air. Pendant ce temps une bande d’Ibis, de pigeons et d’autres perroquets ont décidé d’encercler les affaires de Milène !! Elle décide de faire une nouvelle tentative avec un coup de pied vers le perroquet hargneux mais celui-ci lui saute alors sur l’épaule !! Milène s’enfuit donc de nouveau en criant attirant ainsi une gentille femme qui décide de l’aider.
Milène a finit par récupérer ses affaires, mais désormais elle fera attention à ne plus s’asseoir dans les zones de prédilection des perroquets
La responsable qui avait appelé pendant « l’attaque des perroquets » (Ah les coïncidences !) a renouvelé son appel quelques minutes plus tard. Milène a pu, malgré de grosses difficultés de compréhension, obtenir un véritable entretien pour mardi prochain !!!
Ce soir là nous avons quitté « Alfred Park Budget » que nous habitions depuis plus d’une semaine pour notre nouveau logement !! Enfin !!